1. |
Orlando
04:32
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Orlando, dis-tu, oh non
Où jamais la pluie ne pleut
N’as-tu jamais vu le paradis
Comme tu le dis
Là-bas? Là-bas?
Dort son père dans son cercueil
On décongèlera son cœur
Un jour sûrement
Un jour sûrement, pas maintenant
Orlando, dis-tu, oh non
Existe-t-il réellement une telle féerie
Comme tu le dis
Là-bas? Là-bas?
Dort son père dans son cercueil
On décongèlera son cœur
Un jour sûrement
Un jour sûrement, pas maintenant
Reviens-moi la nuit quand je dormirai
Montons au ciel dans un ballon rouge vin
Dans le meilleur des mondes, ensemble nos corps ne grandiraient
Ça serait ben mieux de même
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2. |
C't'au boute
03:44
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Je ne l'sais
Comment c't'arrivé
Quand j'vire chaud, ben trop chaud
J'écris d's'affaires de même
Ça me vient
Comme par l'immaculée
J'vous dis ça, mais j'vous dis rien
Peu importe c'que c'est
En autant qu'j'me sente ben
Pis que j'puisse chanter
Dans ma tête
Ce à quoi j'ai pensé
Je l'sais qu'c't'au boute
Tu le sais qu'c'est d'l'art
Je ne l'sais
Comment l'expliquer
Mais quand c'est beau, ben trop beau
J'me sens l'exister
Tard le soir
J'm'assis ben canté
J'te dis ça, peut-être que ça te dit rien
Mais c'est vraiment c'que c'est
En autant qu'j'me sente ben
Pis que j'puisse chanter
Dans ma tête
Ce à quoi j'ai pensé
Je l'sais qu'c't'au boute
Tu le sais qu'c'est d'l'art
J'chante, j'chante
J'dis des mots
J'parle, j'parle
Mais j'dis rien
À fin, à quoi ça sert
Su'l dernier album on comprend rien
Mais c'est ainsi que je le fais
Ça m'laisse indécis
J'aime les syllabes comme «tili di di»
C'est beau pis j'pas encore chaud
Mais là m'a le chanter
Ah mais là m'a le chanter
Ah ouais
J'me sens ben
Ben loin d'icitte
On s'en r'parlera dans une autre toune
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3. |
C.T.Q.S.
04:16
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Je ne viens pas d'outre-mer
Je viens de rêver
Je me baigne dans le temps
Là où le temps est bon
Là où nos traditions
Libres comme l'air
Sont ce qu'elles sont
Et les gens semblent aimer les siestes
Comme c'est bon
Je ne viens pas d'outre-mer
Je viens de rêver
Je me baigne moralement
Les jeunes s'lancent en affaires
Tout le monde est en affaires
Professionnel ben swell
Et les gens semblent aimer les siestes
Comme c'est bon
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4. |
Beau baptême
03:40
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Des fois j'pars
Là j'pense ben fort
J'médite
Pis quand j'arrive
C't'un beau baptême
À c'que j'serais
Ou à c'que j'serais pas demain
Des fois j'pars
Là j'm'endors fort
J'rêve
Aux oiseaux, pays d'en haut, mémère
Donc de mes rêves
Je chante icitte
Ce qui est sera ça qui est ça
J'médite
Tout l'temps dans la vie
Y'a pleins d'affaires
Penses à ça
Oui penses-y fort, médite
Tout le temps dans la vie
Y'a pleins d'affaires
Si toi aussi t'as quelque chose dans tête
Calme-toi pis va l'chercher
Des fois j'pars
Là j'pense ben fort
J'médite
Des fois j'pars
Là j'pense ben fort
J'médite
Tout l'temps dans la vie
Y'a pleins d'affaires
Penses à ça
Oui penses-y fort, médite
Tout le temps dans la vie
Y'a pleins d'affaires
Si toi aussi t'as quelque chose dans tête
Calme-toi pis va l'chercher
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5. |
Tô Kébec
04:17
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La terre est si ronde qu’y a pas de fin
Tout le monde est à quelque part tout le temps
Tô Kébec
Tô Kébec
Ici, tantôt, à c't'heure
On va l'être tô Kébec
Et si ça mord pas lève toi plus de bonheur
La terre est si ronde qu’y a pas de fin
La terre est si ronde qu’y a pas de fin
Tô Kébec
Tô Kébec
Ici, tantôt, à c't'heure
On va l'être tô Kébec
Et si ça mord pas lève toi plus de bonheur
Un paisible champs de lys
Libre à tous d'y vivre
Et d'veiller comme dans le temps
Ben tard
Hélas il vint l’orage qui nous fait sentir en prison
Une musique funèbre
et Oh! mais quel frisson
C’était le vent chantant sur un violon fêlé
Qui attise la noyade de la foule
Dans les larmes pleurées
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6. |
Lune Rouge
03:55
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Ensemble au long
Des rites des saisons
À vivre sans air
Comme la lune
Je la vois au fond
Au fond de nos ombres
Et l’amour qui y vit
La première fois que je m’y suis laissé bercer
C’était sous une lune de sang
Lune de sang
Donc je me suis fait l’hôte
Car mes amis valent bien de voler
Comme les Dent-de-lions
En fin de saison
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7. |
Réservoir
06:17
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J’y vois un peu plus clair
Maître chez soi, mais maître de quoi?
Nos jours semblent courts pour aimer
La patience n'est pas du courage
Ce qui a été fait
Est le même que ce qui sera
Car il n’y a rien de nouveau
Sous le soleil
Même nous, frères éphémères
Qui gagnerons tout à renaître
Encore il y a l’eau qui coule
En 2020 elle est presque épuisée
Tous ces gens me semblent sourds
Et même j’oserais dire qu'ils sont hydratés
Hydratés
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8. |
Rapaillé
03:38
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À minuit, tard au soir tout semble éternel
Dans un champs, hors trail, pas loin
D'où dorment les merles
Pogné une puff
Avec ma belle
On a dormi dehors
Dans les swamps de la Pointe
Si j'te vole ton nom
Ton chez vous pis ton chien
Ou ben donc ta montre
Ses aiguilles sont comme peintes
Comment vas-tu l'prendre
Le matin
Ou à tour de bras
On endort tes rêves
Parfois j'aimerais changer
Mon visage pour le tien
De manière que tu
Puisses endosser le mien
Et voir
Que c'est ça qui est ça
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9. |
Pourquoi qu'on dort pas
05:21
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Soudain la nuit je m'éveille
Et voilà qu'à ma fenêtre
Quitte mes eaux, ma conscience
Et le ciel est merveille
Et le ciel est sans fin
Oui le ciel est tout blanc
Me voici et la pensée
D'y être arrivé sans mon corps
Car c'est bien l'acide qui, aux contrées d'encore
M'a livré à bon port
Somnolent je m'élève
Par-delà le qui vive
Au-dessus de mes torts
J'étais une oie qui voguait
Allant contre-courant
Ne sachant comment l'être
Me voici et la pensée
D'y être arrivé sans mon corps
Car je suis celui qui aux contrées d'Encore
Est une bernache dans le vent
Et comme je m'y attendais
L'âme est l'ombre qui te suit derrière toi
Mais les gens jettent des miettes
À la mienne
Déplument mes ailes
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